vendredi 28 mars 2014

En attendant Godzilla


Les blockbusters ont rarement droit de citer dans Mon Cinématographe car ils sont la plupart du temps trop formatés pour qu'on s'y intéresse de près, même quand ils sont signés par des cinéastes de renom comme Darren Aronofosky dont on vient tout juste de découvrir l'accablant Noé et sur lequel nous reviendrons plus longuement lors de sa sortie le 9 avril. 

Penchons-nous donc sur ce revival de Godzilla réalisé par le prometteur Gareth Edwards. Ce jeune cinéaste s'est fait connaître en 2010 grâce à Monsters dont nous avions dit le plus grand bien dans ces colonnes. Malgré un budget dérisoire, Edwards parvenait à renouveler le film de monstre avec un traitement intimiste particulièrement fort. Un talent qui a tapé dans l'oeil des nababs hollywoodiens qui ont décidé de lui confier cette superproduction. 

Porté par un casting surprenant pour ce type de films, emmené par Bryan Cranston (le Mr White de Breaking Bad), Ken Watanabe, Sally Hawkins (vue récemment dans Blue Jasmine) et Juliette Binoche (qui avait toujours dénigré les gros budgets), Godzilla version 2014 fête les 60 ans de la naissance du célèbre monstre en donnant furieusement l'eau à la bouche grâce à une bande annonce mystérieuse (dont on reconnaît le Requiem de Ligeti utilisé par Kubrick dans 2001 !) et très efficace, promettant un spectacle dantesque doublé, on l'espère, d'une réelle vision. On verra bien si Edwards s'est fait ou non dévorer par l'ogre yankee mais la promesse fait saliver. Réponse le 14 mai. 

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